Cinéma

Le programme du Cinef 2016 offre au grand public la nouvelle vague d’un cinéma en pleine émancipation, porté par des femmes engagées pour le développe- ment du 7ème art en RDC, à l’instar de la coordinatrice du festival, la réalisatrice Clarisse Muvuba. 

Mercredi 22/06/2016
Bintu, de Francine Nyakabwa
(Fiction, RDC, 26 min)
Bebaba, Bintu et leurs deux enfants vivent à nyangezi, un village très éloigné de la ville. Comme toutes les autres femmes du village, Bintu doit ramener tous les jours de la viande à son mari sinon elle se fera battre ou répudier. excédée par l’attitude de son mari qui ne s’intéresse pas à ses enfants, elle décide de lui tenir tête...
Nkosi Coiffure, de Frederike Migom (Fiction, B, 14 min) 
A Libreville, au gabon, vivent Mougler, Baby Lee, joker, Akson et Bezingo, quatre garçons d’une quinzaine d’années, adeptes du « marché qui court vite »... Mougler, héros de cette histoire, assume difficilement son mal de vivre entre sa mère à la santé précaire et son père absent.
de plans hasardeux en combines, tous essayent de croire que leurs rêves les plus chers se concrétiseront. Mais, Mougler est de plus en plus inquiet pour la santé de sa mère et décide de prendre en main la destinée de la bande, préparant l’attaque d’un kiosque du « dôle », un nouveau jeu à gratter qui fait fureur en ville. 
Matolo, de Fifi Solange Lukusa (Fiction, RDC, 52 min)
Accro à la drogue et SDF, hulk est un «chargeur de taxis à la criée» qui tente, par ce travail, de subvenir aux bessoins de ses quatre enfants.
Le diable au plafond, de Paradis Mananga (Fiction,  RDC, 30 min)
Andrea, adolescente de 17 ans, et son frère sont orphelins depuis huit ans et livrés à eux-mêmes. depuis deux ans, Andrea est maman. un jour, son frère est victime d’une erreur médicale d’un médecin stagiaire. elle ne peut poursuivre en justice ni l’hôpital ni le médecin fautif. incapable de payer les frais médicaux de son frère, elle se livre à la prostitution.
Gigolo et trop, de Agnès Yougang (Fiction, Cameroun, 13 min)
Yadi et Franck, deux jeunes vivant dans un quartier défavorisé, prennent rendez-vous avec Fidélis, une fille de famille riche, dans le but de lui extorquer son argent. Seulement, Franck n’avait pas prévu que sa petite amie, censée être à Mbalmayo, reviendrait ce jour-là...
Jimmy, demain t’appartient, de Lilas Pezo (Fiction, RDC, 60 min)
Jimmy est un jeune homme que ses parents ont envoyé en Belgique faire des études. dix années s’écoulent et jimmy revient à Kinshasa sans diplôme ou qualification. Son père Charles lui montre à quel point il le déçoit alors que sa mère, Marie, l’accepte malgré tout. ne pouvant plus supporter les regards dédaigneux de son père, jimmy se retrouve dans les rues de Kinshasa à glander avec ses amis. 
entrée libre

Jeudi 23/06/2016
Calvaire, de Austin Kashala (Fiction, RDC, 26 min)
A travers le témoignage du docteur Tshilonda, «Calvaire» relate les moments pénibles que traverse Morgane, qui se bat corps et âme contre le cancer de son fils, Adrien. elle croyait à la guérison de son enfant jusqu’à ce que l’état de santé de celui-ci empire. Pour arrêter la souffrance de ce dernier, elle accepte l’euthanasie comme solution ultime.
Les mains d’or de Samba, de Hawen N’Dia (Fiction, Mali, 27 min)
Samba est un mendiant et détenteur d’un don de guérisseur. Mais il s’affaiblit à chaque fois qu’il guérit. Malick, le maitre coranique est sévère avec ses élèves surtout avec Samba qui ne lui apporte rien car chaque enfant est censé lui remettre une certaine somme à la fin de la journée. Par peur d’être puni, il s’enfuit et fait la connaissance de noury, atteinte de drépanocytose...
Behind the word, de Marie-Clémentine Dusabejambo 
(Fiction, Rwanda, 20 min) Colette gagne une bourse pour étudier dans une prestigieuse école rwandaise. L’utilisation du kinyarwanda est interdite sur le campus. Son incapacité à parler les langues étrangères rend la communiction difficile avec ses camarades. Cette barrière linguistique ouvre la porte à de multiples crises. 
Meta, de Pitshou Tshiovo (Fiction, RDC, 30 min)
Au moment où la population d’un pays aspire à une paix durable devant lui garantir un avenir meilleur et prospère, une rébellion tente de déstabiliser les institutions. Pour anéantir cette opération de mauvais augure, l’espoir du peuple a été placé sur la personne de Meta, officier supérieur et commandant des troupes combattantes qui, réussit finalement à mettre fin à ce mouvement au prix d’un sacrifice suprême.
Cocaïne Light, de Patrick Kuba (Fiction, RDC 1h47 min)
Kousi et Kousa rêvent de vivre dans le luxe. Mais dans le quartier animé de Kinshasa où même les diplômés sont au chômage, il est difficile de se trouver une place au soleil. Les deux frères multiplient les gaffes, contractent une dette auprès de Zadig, un vétéran du banditisme qui les menace de mort. Cependant, «l’oncle» Moussa, leur révèle l’xistence d’un curieux héritage : 30 kg de «la lumière de la cocaïne». Kousi et Kousa ont l’intention de l’utiliser pour effacer leur ardoise, mais Rose, une prostituée, a confisqué la précieuse denrée... 
entrée libre

Vendredi 24/06/2016
Scandale, de Emmanuel Bashama (Fiction, RDC, 40 min)
Lysa, orpheline de mère, est obligée par son père Léon de quitter son amour Bob au profit de Ted, le fils de son ami Mungumwa. Seulement, Lysa ne tarde pas à se rendre compte que Ted entretient plusieurs relations amoureuses en même temps dont une avec sa sœur, gloria. un mois après la mort de papa Léon, Lysa est engagée à la place de son père.
Le dg Jules profitait de son pouvoir pour sortir avec les femmes travaillant dans son entreprise. Lysa se révolte contre cette pratique et est révoquée sans aucune indemnité. dans sa souffrance, Lysa croise Lorie, responsable de tous les biens de ses parents. Lorie va l’aider et vivre avec elle. Lysa va tomber amoureuse encore une fois du dg, Jules, le partenaire de Lorie, sans savoir que ce dernier est le cousin de Bob, son premier amour.
La voix des statuettes, de Pascale Touloulou (Docu., RDC, 64 min)
«Lors d’une visite dans un musée du Congo plusieurs années plustôt, je suis tombée nez à nez avec trois statuettes. Elles semblaient m’observer tout comme je les observais, intriguée par leur expressivité. Symboles de culte et de rituels, elle sont pourtant toutes trois très différentes : l’une présente une scarification ventrale, la deuxième, une triple tête et un corps paré d’amulettes et la dernière, un visage balafré. Représentatives de trois régions du pays, je décide de les emmener avec l’accord du conservateur pour tenter de comprendre leur signification. Appréhender leur emprise aujourd’hui revient à interroger les métamorphoses qu’elles ont subies en sortant du domaine du sacré, à interroger une société et sa culture ». 
Imbécile, de Dekin Nzila (Fiction, RDC, 26 min)
Un mari, coureur de jupons, trompe souvent sa femme qui finit par apprendre les aventures amoureuses de son mari. elle traite son mari d’imbécile, en enfreignant les us et coutumes. Ce qui déclenche la mésentente au sein du foyer..
Maki’La, de Macherie Ekwa (Fiction RDC, 55 min)
Maki et Acha respectivement âgées de 19 et 12 ans, sont des shégués et vivent ensemble dans la rue. elles se lient d’amitié et se sentent très proches l’une de l’autre par leurs rêves. L’aînée protège la cadette lorsqu’elles ont des ennuis avec les autres filles. Leur vie de rêve va basculer lorsque Mbingazor, l’ex-copain de Maki, refait surface...
C’est ma faute, de Esther Monga (Fiction, RDC, 55 min)
Joanna se dispute souvent avec son mari Josias car ce dernier ne lui donne pas l’argent de ration. un jour, elle décide de prendre l’argent de son mari à son insu pour qu’il produise des intérêts. Malheureusement, elle se fait escroquer. Pour rembourser cet argent, elle est obligée de se prostituer...
Arme fatale, de Carole Maloba (Fiction, RDC, 50 min)
Sharby, une jeune fille de vingt ans se sent sentimentalement attirée par
les filles. Son voisin Barex a des penchants envers elle et voudrait l’épouser. devant le refus de celle-ci, il la fait chanter étant donné que ce type d’amour n’est pas toléré dans la société congolaise... 
entrée libre

Clôture du CINEF 2016 (Festival du Cinéma au Féminin)